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Les Pâtissières

DISTRIBUTION

Texte : Jean-Marie Piemme

Mise en scène : Nabil El Azan assisté de Théo Zachmann

Scénographie Sophie Jacob / Lumières Philippe Lacombe / Images Ali Cherri / Costumes Danièle Rozier

Avec Chantal Deruaz, Christine Guerdon & Christine Murillo

 

Production Les Déchargeurs / Le Pôle diffusion en accord avec la Cie La Barraca

La Cie La Barraca est conventionnée D.R.A.C. Ile-de-France / pour sa création, le spectacle a reçu l'aide de l'Adami.

Nomination au prix de la meilleure création d’une pièce en langue françaisesyndicat professionnel de la critique

Grands Prix de la critique 2013

nomination meilleur création d'une pièce en langue française

La Presse (extraits)

3 cÅ“urs / Il y a dans ce spectacle quelque chose proche de la perfection (...) une mise en scène très fine (...), l'excellent écrivain Jean-Marie...

Savoureux

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Une gourmandise qui enchantera autant nos

zygomatiques que nos neurones./Studio théâtre

Tellement de gaieté, une écriture facétieuse (...)

C'est un spect...

oooo Trois immenses actrices. Une pièce épatante.

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Prochaines dates

13 février

Le Sel / Sèvres

14 fèvrier

Théâtre de Dreux / Dreux

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LA PIÈCE

Mina, Flo et Lili, les soeurs de la pâtisserie Charlemagne ont dû vendre la maison ancestrale et mettre un terme à leurs activités. Elles reviennent sur le  l des évènements, sur les circonstances qui les ont forcées à vendre, retracent le visage d’une époque qui préfère les produits industriels à la qualité fait main. Heureusement, elles ont un ennemi commun : le promoteur immobilier qui a racheté la maison et n’en  nissent pas de régler des comptes avec lui.

 

LE MOT DE L’AUTEUR

Il y a de la disparition dans l’air : pas seulement celle d’une activité prestigieuse, pas seulement celle de la vie (les pâtissières ont entre soixante et soixante-dix ans, comment éviter d’y penser ?), la disparition aussi d’une culture, d’un monde à l’ancienne fait de liens et de traditions qu’on traîne derrière soi à la fois comme un poids et une raison de vivre. Mais ne nous y trompons pas : ces pâtissières en bout de course n’ont rien perdu de leur éclat. Elles savent rebondir. Au pied du mur inéluctable que dressent devant elles le devenir d’une société grise et les spectres de la vieillesse, ce sont trois femmes combatives qui se dressent. Trois femmes qui n’ont pas leur langue en poche, trois femmes que le sens de l’humour n’a pas déserté, trois femmes tour à tour agressives, tendres, violentes, défaites, enragées, (dangereuses ?).

Jean-Marie Piemme

 

LE MOT DU METTEUR EN SCÈNE

Comme chez Tchekhov, comme chez Beckett, le temps est à l’oeuvre dans Les Pâtissières. Le temps qui passe, le temps suspendu du rêve, et tous ces temps qui changent… Si bien que le discours des personnages s’en trouve modelé, malaxé, détourné, jusqu’au brouillage parfois ! Malin en e et qui puisse a rmer à quel moment exact de leur vie de retraitées ces pâtissières en sont quand elles parlent. Mais on n’est pas chez Tchekhov, ici ; encore moins chez Beckett. Avec un cadavre dans le placard et une enquête policière en cours, faut regarder plutôt du côté de chez Capra, de chez Audiard pourquoi pas, ou encore, en poussant un peu loin la fantaisie (comme j’ai envie de le faire), de chez Tim Burton.

De trompe-l’oeil en faux-semblants, de simulacres en jeux de piste, la pièce avance pourtant sur des réalités familières, douloureuses même, de la vie. Ce qui me séduit particulièrement dans cette comédie grinçante c’est que les choses ne sont tout à fait pas ce qu’on croit qu’elles sont. On est bien au théâtre, au fond, avec ces pâtissières-là. Vu sous cet angle, l’espace de la pièce, cette terrasse d’une maison de retraite où Mina, Flo et Lili "papotent", ne serait alors qu’un immense dispositif de jeu. Jeu de rôles, de miroir en abîme, jeu de massacre. Alors jouer, avec les deux Christine et la Chantal, on ne va pa se priver !

Nabil El Azan

© 2013 by Les Déchargeurs

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