

De Gaulle - Pétain, la confrontation
DISTRIBUTION
Texte & mise en scène : Alain Houpillart
Mise en scène : metteur en scène
Avec : distribution
Partenaires
Production Les Déchargeurs / Le Pôle diffusion en accord avec



La Presse (extraits)
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RÉSUMÉ
Ils se disent ce que personne n’avait osé leur dire en face.
Une confrontation construite comme une bataille livrée entre deux militaires. Les armes sont des accusations, des répliques, des sarcasmes... Cette joute verbale est un jeu d’ombre et de lumière sur deux hommes qui ont marqué l’Histoire.
LA PIÈCE
Une confrontation entre deux militaires dont l’un, le général de Gaulle, a succédé à l’autre, Philippe Pétain, à la tête de la France.
- Philippe Pétain, 90 ans, vainqueur de Verdun en 1917 et, plus tard, responsable de la politique de collaboration avec l’Allemagne hitlérienne.
- Le général de Gaulle, 55 ans, incarnation de la Résistance face à l’oppression nazie, devenu le président du gouvernement provisoire à la Libération.
Ces deux officiers ont été très proches. Le maréchal Pétain fut le supérieur de de Gaulle au cours des années 20. Cette relation a été marquée par une estime réciproque. Leur opposition n’en a été que plus dure lors de la signature de l’armistice en juin 1940.
Les deux hommes se sont affrontés, par micros interposés, tout au long de la seconde guerre mondiale, tandis que leurs partisans se livraient un combat sans merci.
Philippe Pétain emmené, à l’été 1944, par la Wehrmacht en Allemagne, revient volontairement se livrer aux autorités françaises en avril 1945. À l’issue de son procès, il est condamné à mort, puis gracié en raison de son âge.
Outre la visite du vainqueur au vaincu, un classique dans l’Histoire, le voyage de l’homme du 18 juin pourrait être suscité par un désaccord sur le réquisitoire des juges de la Haute Cour qui n’a pas retenu l’armistice comme chef d’accusation. De Gaulle ne vient pas pour reprendre le procès mais souligner, de vive voix, cette faute qu’il a ressentie comme une humiliation pour la France.
Une partie du public attendra, chez Pétain, une repentance qui pourrait conduire le général de Gaulle, par clémence républicaine, à envoyer son ancien chef finir ses jours dans sa maison de Provence. L’orgueil, l’absence de remords et l’obstination dans l’erreur de celui qui a serré la main d’Hitler à Montoire rendent difficile cet épilogue.
LE MOT DE L’AUTEUR
La pièce est une bataille dont les armes sont des accusations, des répliques, des sarcasmes... L’affrontement brutal survient dès les premières lignes.
Le rappel par le général de Gaulle de l’armistice marque le déclenchement de l’offensive. Prêt à la riposte, Philippe Pétain esquive, procède à une manœuvre de diversion, gagne du temps. Il emmène son adversaire sur le terrain du premier conflit mondial dont il fut l’un des vainqueurs. Il contient les assauts, oblige parfois l’homme du 18 juin à être sur la défensive. Les deux protagonistes prennent tour à tour l’avantage.
Cette joute verbale est le théâtre d’un jeu d’ombre et de lumière sur deux grandes figures de l’Histoire de France. Ils se disent ce que personne n’avait osé leur exprimer en face.
Alain Houpillart